Conservation de la flore patrimoniale des Alpes : mise en œuvre par le réseau Alpes-Ain de Conservation de la flore.
Projet financé avec le concours de l’Union européenne. l’Europe s’engage sur le Massif des Alpes avec le Fonds Européen de Développement Régional
Présentation du projet
La conservation de la flore sur un territoire aussi vaste que les Alpes françaises ne peut s’envisager sans un partenariat fort et pérenne avec l’ensemble des organismes qui intervient sur tout ou partie des étapes de conservation : gestionnaires d’espaces naturels, universitaires, associations de protection de la nature.
De cette constatation est née en 2008 au CBNA, l’idée de réunir tous nos partenaires et les acteurs de la conservation de la flore sur notre zone d’intervention pour créer un réseau visant à développer les échanges et mutualiser les connaissances et les compétences afin de mettre en œuvre des actions concertées de préservation de la flore.
25 organismes appartiennent à ce réseau : le CBNA qui en est l’animateur, l’ONF (Directions territoriales Rhône-Alpes et PACA), le Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels, AVENIR, Lo Parvi, la Maison de la nature des Hautes-Alpes, le PNR Chartreuse, le Syndicat mixte de préfiguration du PNR des Baronnies Provençales, le PNR des Bauges, le PNR du Verdon, le PN du Mercantour, le PN des Ecrins, le PN Vanoise et le Laboratoire d’Ecologie Alpine, le PNR du Queyras, Gentiana, ASTERS, la commune de Saint-Julien-en-Beauchêne, le SMIGIBA, la commune de Chorges, la commune de l’Argentière, le CEN PACA, la Réserve Naturelle du Marais de Lavours et la Réserve de la Haute-Chaîne du Jura.
Les travaux mis en place par le réseau répondent à des enjeux actuels très fort de l’Europe, l’Etat et des collectivités territoriales, que sont l’évaluation de la biodiversité, en particulier sur les espèces végétales et les habitats (évaluation de l’état de conservation des espèces et habitats d’intérêt communautaire, révision des listes rouges…).
En effet et de façon totalement innovante en France, des protocoles communs de suivi robustes et fonctionnels (validés statistiquement) ont été élaborés et ont été initiés sur 6 espèces et 1 habitat (Directive Habitats) par les membres du réseau (Bonnet et al., 2015, annexe). Les premières données communes ont été stockées dans une application internet développée par le Parc National des Ecrins accessible aux membres du réseau (base de données commune).
Dans le contexte économique actuel, les travaux de toutes ces structures doivent aller dans le même sens pour assurer une meilleure efficacité de la conservation de la flore.
Ce projet vise à contribuer à la préservation de la flore et des habitats patrimoniaux des Alpes en s’appuyant sur un dispositif expert, efficace et coordonné : le réseau Alpes-Ain de conservation de la flore.
Il définit un programme de travail pour tous ses membres pour l’élaboration et la mise en œuvre coordonnée à l’échelle du massif de protocoles de suivi communs et de protocoles de gestion sur des espèces et habitats patrimoniaux des Alpes, notamment ceux inscrits dans la Directive Habitats.
Le présent dossier sollicite un financement pour la mise en œuvre du programme établi pour le CBNA, porteur du projet, et ses principaux partenaires, le Parc National des Ecrins, le Parc National du Mercantour, le conservatoire des Espaces Naturels Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Conservatoire des Espaces naturels de Haute-Savoie.
Objectifs du projet
- Développer des protocoles communs de suivi permettant d’évaluer l’évolution des espèces et des habitats
- Mettre en œuvre ces suivis à l’échelle du massif
- Regrouper, stocker et mettre à disposition les données recueillies par les partenaires
- Mettre en œuvre des actions pilotes de gestion nécessaires à la conservation
- Valoriser et mettre à disposition les résultats obtenus
Partenaires pressentis
Financement
Région Auvergne-Rhône-Alpes | 2016-2018 | 28 487,50 € |
Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur | 2016-2018 | 31 512,50 € |
Fonds national d’aménagement et de développement du territoire | 2016-2018 | 60 000 € |
Fond Européen de Développement Régional | 2016-2018 | 200 000 € |