Le Conservatoire Botanique National Alpin occupe une place centrale dans toutes les actions en lien avec la flore et les habitats naturels. Il est un partenaire incontournable sur ce territoire diversifié qu’est le massif alpin français.

Un territoire mosaïque

Des partenariats entre CBN voisins permettent d’assurer la cohérence des actions au-delà des frontières que ne connaît pas la flore. Les départements de l’Ain (intégré dans une convention de coordination biogéographique Ain-Jura avec le CBN de Franche-Comté) et des Alpes-Maritimes (département alpin intégré au territoire d’agrément du CBN méditerranéen de Porquerolles) en sont de parfaits exemples. Dans son nouvel agrément de mars 2014, le CBNA a été désigné comme le coordinateur biogéographique pour le Massif des Alpes.

Une diversité de partenaires

Le Conservatoire se doit d’être largement ouvert en direction de toutes les catégories d’acteurs des territoires :

Positionné à l’interface entre connaissance et gestion, le CBNA favorise de nombreux partenariats :

  • institutionnels : Etat, collectivités territoriales, Parcs nationaux et naturels régionaux ;
  • acteurs de la recherche : universités et laboratoires ;
  • associatifs : gestionnaires d’espaces naturels ;
  • socioprofessionnels : aménageurs…
  • mise en commun, dans le cadre de Flore sentinelle, des protocoles de suivi d’espèces patrimoniales entre les Parcs nationaux ;
  • échanges de données entre associations naturalistes œuvrant sur des territoires différents, au sein des systèmes régionaux d’information sur la nature et les paysages : Pôle d’information flore habitat fonge en Auvergne-Rhône-Alpes et de SILENE en Provence-Alpes-Côte-d’Azur ;
  • animation du réseau des botanistes du territoire ;
  • partenariats scientifiques dans le cadre de programmes de recherche sur la flore alpine ;
  • projets au niveau national en lien avec les autres Conservatoires botaniques nationaux et la Fédération.

Une ouverture sur l’international

Les enjeux de la flore alpine traversent les frontières et les échanges internationaux sont indispensables.
Le Conservatoire botanique national alpin collabore régulièrement avec ses homologues alpins, en particulier italiens et suisses, sur des programmes de connaissance de la flore. Il participe également au suivi et à l’évaluation de l’état de conservation des espèces et habitats de la Directive européenne Habitats.