Construit pour présenter les végétations alpines au public, le Jardin alpin est également un formidable lieu pour parler des activités du CBNA, de ses projets et des grands enjeux de la flore. Cette année, nous avons choisi de nous appuyer sur le jardin pour développer deux de nos axes d’une communication tournée vers la compréhension de l’impact de changement climatique sur la flore des Alpes.
Visite à l’heure du changement climatique
Juillet-août – 10h30 sur le jardin alpin : c’est le moment pour une visite guidée à travers les milieux naturels et semi-naturels des Alpes. Devant les milieux humides et secs, de plaine ou de haute altitude, chacun des arrêts est l’occasion d’une description du milieu, de son fonctionnement, de ses interactions… et de son évolution possible dans le cadre des changements en cours. Si certaines espèces se montrent adaptables ou mobiles, d’autres risquent fort de disparaître. Car les effets du changement climatique dans les Alpes sont multiples, parfois contradictoires, toujours complexes. Appuyée sur les dernières recherches connues et les connaissances en cours d’acquisition, cette visite permet un panorama de l’impact du changement climatique sur la biodiversité végétale alpine.
Combes à neige : l’exposition
Parmi les végétations caractéristiques des Alpes, le maintien de celle des combes à neige dépend principalement d’une durée d’enneigement minimale de 8 mois par an. Cette condition étant rendue de plus en plus improbable, ce milieu fait l’objet de multiples attentions de la part des scientifiques depuis 2017 dans le cadre du réseau Flore sentinelle. Installée sur le Jardin alpin de Gap-Charance jusqu’au 1er novembre, une exposition a été conçue à partir de leurs recherches et questionnements.
Afin de donner une vision complète des connaissances et questions sur l’impact du changement climatique sur la flore alpine, ces deux éléments seront complétés par une communication dans les médias et un jeu pédagogique qui seront déployés dans les semaines à venir et lors de la Fête de la science en octobre. L’ensemble de cette communication est réalisée dans le cadre des projets Floreclim et Rocveg financés par le Programme opérationnel interrégional du Massif des Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Fonds national d’aménagement et de développement du territoire.