Conserver la flore et les habitats sur un territoire aussi vaste que celui du CBNA ne peut s’envisager qu’avec l’ensemble des acteurs concernés. C’est pourquoi depuis 2008 le Conservatoire botanique national alpin porte et anime le Réseau de conservation de la flore Alpes-Ain.

Des partenaires

Gestionnaires d’espaces naturels, associations de préservation de la flore, chercheurs se réunissent depuis 2008 en un réseau d’acteurs animé par le CBNA et financé par la DATAR et les Régions Rhône-Alpes et PACA. Il développe et applique des protocoles de suivi et de conservation harmonisés, afin de permettre une optimisation du travail et une meilleure circulation des données au sein du réseau.
Ce réseau, officialisé lors de la signature de sa charte par 9 structures le 13 juillet 2010, compte aujourd’hui 25 partenaires répartis sur la totalité du territoire d’agrément.
En 2018 le Réseau Alpes-Ain de conservation de la flore devient Flore sentinelle.

Des outils, des méthodes

Travailler ensemble à travers le territoire d’agrément implique la mise en place d’outils communs :

  • une plate-forme collaborative sur internet ;
  • des fiches de suivis mutualisées ;
  • des outils nomades pour réaliser la saisie des données directement sur le terrain ;
  • une base de données commune qui centralise les informations…

Le tout est conçu collectivement ou partagé à partir des compétences mutualisées.

Des résultats exemplaires

Les actions de conservation sont mises en place dans le cadre de programmes d’actions multipartenariaux de suivis :

  • Suivi d’espèces au niveau du territoire alpin : Liparis de loesel, Panicaut des Alpes, Potentille du Dauphiné, Serratule à feuilles de chanvre d’eau ;
  • Suivi d’espèces au niveau des stations : Glaieul des marais, Orobanche de bartling, Violette naine, Violette élevée ;
  • Suivi habitat aux niveaux du territoire alpin et des stations locales : bas marais artico-alpins.

Exemplaires en matière de partage de l’information et de leur contenu scientifique, ces actions font des émules hors du territoire d’agrément :

  • intérêt des protocoles communs de suivi dans l’évaluation de l’état de conservation des espèces et habitats au niveau européen ;
  • partage et test du protocole de suivi du Liparis de Loesel dans les pannes dunaires dans le nord de la France ;
  • échanges autour de la bases de données avec le Parc national des Pyrénées….